Le concours « Andao Hamboly », lancé en décembre à Atsimondrano, affiche ses premiers succès. Les rizières visitées hier par la secrétaire d’Etat auprès de la Présidence en charge de la Souveraineté alimentaire, Tahian’ny Avo Razanamahefa, le député Andry Ratsivahiny et des experts chinois, révèlent des rendements assez satisfaisants.
Les agriculteurs de la commune rurale de Fenoarivo confirment les résultats plus que productifs du riz hybride. Comparé au riz ordinaire qui compte 130 grains par épi, le riz hybride en développe jusqu’à 240. « Et ce nombre continue d’augmenter », a témoigné un riziculteur de ladite commune.
Ce riz n’est pas seulement plus productif. Il montre aussi une forte résistance aux aléas climatiques. Malgré un début de saison marqué par le retard des pluies, les récoltes restent abondantes. « Le changement climatique n’a pas compromis la production », a précisé le député Andry Ratsivahiny.
Formations spécialisées en Chine
La secrétaire d’Etat Tahian’ny Avo Razanamahefa a rappelé que cette initiative traduit la vision du Président de la République : « moderniser l’agriculture et atteindre l’indépendance alimentaire ». Elle a souligné que « Andao Hamboly » vise à soutenir concrètement les agriculteurs malgaches. En récompense, les producteurs affichant les meilleurs rendements seront envoyés en Chine pour suivre des formations spécialisées sur la culture du riz hybride, aux côtés de techniciens et experts du secteur.
L’enthousiasme des riziculteurs est palpable. Séduits par les performances du riz hybride, ils souhaitent poursuivre cette dynamique. Ils appellent à un approvisionnement régulier en semences de qualité pour maintenir cette progression.
A travers « Andao Hamboly », le gouvernement espère structurer durablement la production de riz à Madagascar. La coopération avec les experts chinois apparaît comme un changement constructif pour moderniser les pratiques agricoles et in fine, garantir la souveraineté alimentaire du pays.
Arh.