La récolte du riz local (Manalalondo, Zanatany, Diste, Makalioka…), provoque une baisse significative des prix sur le marché, variant entre 2.800 ariary et 4.000 ariary le kilo contre 3.700 ariary et 4.200 ariary, il y a un mois, soit une baisse comprise entre 4,76% à 24,32 %.
«A mesure que le riz local débarque sur le match, offrant un large choix aux consommateurs, cela aura un impact significatif sur les prix», a indiqué Naivo, un épicier dans le quartier d’Andravoahangy Ambony.
« Auparavant, je ne commercialisais que des riz importés, à cause du prix élevé des riz locaux, actuellement, c’est plutôt le contraire d’autant que les consommateurs préfèrent les produits locaux de plus en plus abordables », a affirmé Voahangy, une ménagère.
En effet, les prix élevés du riz importés, malgré aussi une légère baisse, poussent les consommateurs à changer d’habitudes.
« Le prix du riz Madrigal s’achète à 3.300 ariary le kilo contre 3.500 auparavant, affichant une baisse de 5,71% et
le prix du riz de luxe à 4.000 ariary le kilo contre 4.200 ariary auparavant, soit une baisse de 4,76% », a souligné Naivo. A noter que le riz importé à 750 ariary et 800 ariary le kapoaka, inonde également le marché.
Attention aux sacs de riz sondés
Le ministère de l’Industrialisation et du commerce (MIC) alerte que des sacs de riz sont sondés dans la localité de Manakara. « Normalement, un sac de 50 kg doit contenir 174 kapoaka de riz, or c’est à peine s’il contient 164 ou 165 kapoaka », a-t-on rapporté dans une plainte. Du coup, la Direction régionale de l’industrialisation et du commerce (DRIC) Fitovinany a ouvert une enquête.
« Suite à des inspections menées auprès de 2 grossistes et 6 distributeurs à Manakara, le poids affiché sur la balance est de 47,6 kg à 50,2kg pour un sac de riz, partant des régions du Sud-Est et du Sud-Ouest alors qu’il doit peser 50 kg », a spécifié le MIC.
Quant aux riz locaux en provenance de Matsiatra Ambony et Vakinankaratra, le poids d’un sac varie entre 47,6 kg et 49,8 kg, après contrôle. A cet effet, le ministère de tutelle a mis en place un numéro vert (261), pour signaler des pratiques commerciales illicites.
Jean Riana