Deux cocktails Molotov ont été retrouvés devant la Villa Pradon Antanimena et le Pôle anti-corruption (Pac) aux 67 Ha le 4 avril. Trente personnes ont été arrêtées et cinq d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt. Un médecin-colonel fait l’objet d’un avis de recherche.
Les enquêtes sur cette affaire avancent et les dates d’audience sont prévues les 15 et 19 mai prochains. Trente personnes ont été déférées au Parquet du Tribunal de Première Instance (TPI) à Anosy mardi. Elles sont suspectées dans le dossier des deux bouteilles incendiaires (cocktails Molotov) retrouvées devant la Villa Pradon et le Pac, le 4 avril. A l’issue du défèrement, cinq suspects ont été placés sous mandat de dépôt en attendant leur procès. Il s’agit notamment d’un agent de sécurité de la villa Pradon, d’un autre agent
en poste à la Cnaps, deux employés du foyer «La Cohésion», et de l’épouse d’un médecin-colonel. Si cette dernière est en détention à Antanimora, les autres sont transférés à Tsiafahy. Trois autres personnes sont placées sous contrôle judiciaire si un médecin colonel est actuellement recherché. Celui-ci serait également impliqué dans l’affaire. Le procès est très attendu.
Pour rappel, l’affaire remonte à l’aube du 4 avril vers 3h du matin lorsque des agents de sécurité ont découverts des bouteilles suspectes contenant des liquides inflammables devant le Pac aux 67 Ha et la villa Pradon Antanimena. Près de chaque bouteille se trouvait un message écrit faisant référence à une affaire de cocaïne qui s’est produite à Nosy Be et à Taolagnaro. Questionné sur le sujet, le Pac a indiqué à l’époque qu’une cellule mixte d’enquête a été mise en place pour mener les investigations. Cette entité est composée par des limiers de la police et de la Section des recherches criminelles de la gendarmerie.
T.N
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