Au sommet

C’est reparti pour un autre rendez-vous majeur au sommet, prévu au mois d’août à Antananarivo, plus précisément celui de la Sadc, d’envergure régionale, aux multiples enjeux et retombées économiques, énergétiques, environnementaux et même sociaux, avec la participation de 16 chefs d’Etat des pays membres. Et autant dire que Madagascar est actuellement en plein préparatif, pour abriter ce 45e sommet dans quatre mois, après avoir accueilli comme il se doit celui de la COI.
Une fois de plus sur le devant de la scène internationale, Madagascar, de par sa position géopolitique stratégique, veut contribuer au rayonnement de l’Afrique australe, confrontée à une pléthore de défis en constante évolution. Pour dire que la Grande île ambitionne de jouer un rôle clé dans le développement de cette région, avec un potentiel de production et de marché en croissance à exploiter sur le long terme.
A l’heure où le commerce est devenu une arme efficace, en faisant référence aux droits de douanes imposés par Donald Trump, les pays de la Sadc ont tout intérêt à ren­forcer des réseaux commerciaux plus solides et résilients, à travers la Zone de libre d’échange (ZLE) déjà établie en 2005, qui va faciliter les échanges et la circulation des marchandises, entre les pays membres dont Madagascar.
D’ailleurs, depuis le lancement de ce protocole, « le commerce intra-Sadc, a plus que doublé, sa valeur passant, selon les estimations, de 13,2 milliards de dollars en 2000 à environ 34 milliards de dollars en 2009, soit une hausse de 155%, selon le rapport de l’organisation.
Et Madagascar en tant que pays hôte de ce 45e sommet, aura comme rôle d’impulser une nouvelle dynamique dans la mise en œuvre de ce protocole commercial intra-régional au tarif zéro, tout en favorisant une cohésion régionale en Afrique, clé d’une croissance durable et inclusive.

Rakoto

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