Après une première édition parisienne réussie en 2024, le Festival Tsika Jiaby a pris ses quartiers ce week-end au Stade Barea Mahamasina à Antananarivo, offrant un savant mélange de talents confirmés et de nouvelles voix musicales.
La journée inaugurale, samedi, a démarré timidement. Les places VIP comme la fan zone peinaient à se remplir. Ce contexte n’a pourtant pas découragé José Satoub, qui a livré une prestation pleine de sincérité, ponctuée de notes reggae avec des titres comme « Fitia Tsy Tanteraka ».
« Ce festival est une opportunité précieuse pour les jeunes talents, mais aussi une occasion rare pour nous, artistes de longue date, de retrouver la scène. Il faut dire que la capitale accueille de nombreux événements ce week-end, ce qui explique peut-être la faible affluence », a-t-il confié après son passage.
L’ambiance est montée en intensité en fin d’après-midi, portée par l’énergie communicative de Samoela. Fidèle à son style, il a fait vibrer le public au son de ses titres cultes comme « Sexy Girl » ou « Soly ».
Parmi les révélations de cette édition, Tanjona Randrianarivelo a su conquérir le cœur du jeune public. Sa musique apaisante, sa voix envoûtante et son sourire généreux ont marqué les esprits, confirmant son statut d’étoile montante de la scène malgache.
Joachin Michaël