Le président Andry Rajoelina l’a affirmé, « Le seul véritable outil pour vaincre la pauvreté, c’est la transformation agricole ». Cette déclaration marque une nouvelle ère pour la souveraineté alimentaire à Madagascar. Dès le lendemain, la secrétaire d’Etat chargée de la Souveraineté alimentaire, Tahian’Ny Avo Razanamahefa, a concrétisé cette ambition sur le terrain, en visitant le groupe agro-industriel Eclosia, à Andranotapahana et Anosiala.
Le gouvernement place désormais l’agriculture au cœur du développement économique. La Loi de finances 2025 prévoit des mesures concrètes : plus de 500 tracteurs pour les zones stratégiques et la création d’usines d’engrais sur des sites identifiés. L’objectif est d’améliorer la productivité, valoriser les filières locales et renforcer les revenus des agriculteurs.
Le secteur privé joue son rôle dans cette dynamique. Le groupe Eclosia en est un exemple emblématique. Présent depuis 30 ans dans le pays, il investit dans les filières agroalimentaires, avicoles et laitières. Ses équipements modernes, notamment ses silos de stockage, soutiennent directement les producteurs locaux et répondent aux besoins du marché intérieur. Ses exportations vers les Comores prouvent aussi le potentiel de Madagascar dans la région.
« La transformation agricole ne peut réussir qu’avec la collaboration de l’Etat et du secteur privé », insiste la secrétaire d’Etat. Le gouvernement, de son côté, s’engage à créer un environnement propice : réformes législatives, soutien aux coopératives et encouragement à l’investissement.
Cette alliance entre volonté politique et dynamisme privé trace une voie claire vers la souveraineté alimentaire. L’Etat joue son rôle de facilitateur, tandis que les entreprises créent richesse et emploi.
Arh.