Afin de renforcer les capacités de la société civile dans ses projets de renforcer la résilience des îles de l’océan Indien face au changement climatique, un atelier d’évaluation à mi-parcours de la première phase du programme « Adaptation fondée sur les écosystèmes dans l’océan Indien », s’est déroulé depuis hier jusqu’à jeudi au Novotel Alarobia.
Organisé par l’équipe régionale de mise en œuvre de l’océan Indien et du secrétariat du Fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques (CEPF), cet atelier rassemble des OSC porteuses de projets financés par le CEPF, venues des Comores, de Madagascar, de Maurice et des Seychelles ainsi que des bailleurs de fonds, des représentants du gouvernement et d’autres partenaires. « On est à la deuxième année d’exécution de ces projets. On est là pour faire l’évaluation de l’avancement des objectifs ainsi que d’évoquer les éventuels problèmes qu’on peut rencontrer et de les résoudre pour l’exécution finale des projets », a indiqué le directeur exécutif du CEPF, Olivier Langrand. L’atelier vise ainsi à renforcer la mise en commun des compétences techniques, à stimuler des dynamiques de partenariat durable et à favoriser la création de synergies locales et régionales pour la mise en œuvre des actions communes entre les OSC.
A noter que ce programme est financé à hauteur de 50 millions de dollars pour une durée de 10 ans et mis en œuvre par le CEPF. Il est placé sous l’égide des ministères de l’Environnement aux Comores, de l’Environnement et du développement durable (Medd) à Madagascar, des Finances, Planning Economique et Développement à Maurice, et de l’Agriculture, changement climatique et environnement aux Seychelles.
Sera R.