Madagascar peine à trouver son rythme sur l’échiquier international. Le classement des fédérations en Open, publié mensuellement par la Fédération internationale des échecs (FIDE), révèle une trajectoire en dents de scie pour la Grande Île entre 2020 et 2025.
De 2023 à 2024, le classement de Madagascar oscille entre la 104e et la 109e place. En 2023, un creux à la 109e position en janvier laisse place à une remontée à la 104e en décembre, signe que la fédération malgache reprend du poil de la bête.
En 2024, Madagascar a occupé la 104e place, avec de légers reculs à la 105e en juillet, novembre et décembre. Cette stabilité apparente masque un manque de dynamisme.
L’année 2025 offre une lueur d’espoir, mais sans révolution. De janvier à mai, le classement fluctue entre la 104e et la 106e place, avec un pic à la 104e en février, un recul à la 106e en avril, et un retour à la 105e en mai. Cette valse des positions montre que Madagascar n’est pas encore prêt à jouer les trouble-fêtes. Chaque point gagné reste une goutte d’eau dans l’océan, et la fédération semble coincée dans le milieu de tableau.
Puis le tableau est plus contrasté. En 2020, Madagascar navigue entre la 108e et la 110e place, un positionnement correct, mais loin des sommets. L’année 2021 marque un coup dur avec une chute à la 112e place en décembre. En 2022, le classement oscille entre la 110e et la 112e position, reflétant une fédération qui peine à sortir la tête de l’eau face à une concurrence mondiale féroce.
Pour Madagascar, viser un meilleur classement ressemble à une partie d’échecs exigeant d’anticiper plusieurs coups. Investir dans la formation des jeunes, renforcer les tournois locaux et participer davantage à des compétitions internationales pourraient sortir la Grande Île de l’ornière. Comme le dit l’adage, « à cœur vaillant, rien d’impossible ».
Naisa