En amour comme à la guerre…

Les esprits s’échauffent depuis quelque temps, tant au sein des opposants que des pros-régime. Le mode opératoire reste le même, seule la couleur politique fait la différence entre les protagonistes. Dénigrement, acharnement, diffamation, révélation, les citoyens en ont eu pour tous les goûts, ces derniers jours.
La guerre médiatique atteint son paroxysme, peu importe les conséquences. Parfois on se croirait à Gaza ou en Ukraine sauf que les bombes sont remplacées par des photos explosives accompagnées de commentaires acerbes. Sans considération aucune de l’âge, du genre, de la profession, de la famille ou autre, les invectives se multiplient, à l’image des épisodes des « Feux de l’amour ». Tumultueuses et sans fin.
Et tout cela se passe sur les réseaux sociaux, particu­lièrement sur Facebook, le principal champ de bataille des politiques. Pourquoi ? Tout simplement car les messages s’y répandent comme une trainée de poudre, sans passer par les canaux traditionnels, le protocole hiérarchique et encore moins sans besoin d’autorisations au préalable. Une sorte d’arène à distance.
Pis encore, les comptes fake pullulent sur la toile et enchaînent les nouvelles, bonnes ou mauvaises. Les internautes, du moins les plus innocents, tombent parfois des nus à la lecture des informations, ou dans un piège infernal qui n’a pour objectif que de porter atteinte à la réputation d’une personne.
Mais forcément, cela est différent lorsqu’une femme est mise en cause. Pourquoi ? Parce que contrairement aux hommes, le lynchage de la femme relève souvent du dénigrement physique, peu importe le niveau intellectuel de celle-ci. En amour comme à la guerre, tout est permis. Mais aucune victoire n’est acquise à l’avance, sans y laisser des plumes.

T.N

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