Sous l’égide du Premier ministre, Christian Ntsay et du ministre de l’Environnement et du développement durable, Max Fontaine Andonirina, la journée d’entretien et de suivi du reboisement national, a été lancée hier dans la commune rurale d’Ambalavao (Atsimondrano).
«Nous ne pouvons reverdir de nouveau Madagascar à travers les 75.000 hectares de reboisement fixés annuellement, sans entretien et suivi des jeunes plants mis en terre», a souligné le PM dans son discours. Pour ce faire, les responsables ont eu recours à la nouvelle technologie comme les drones.
D’ajouter qu’un changement de paradigme dans les techniques de reboisement, est plus que nécessaire actuellement. Des pratiques qu’on a oublié d’adopter auparavant dans la plupart des temps.
D’après le ministre de l’Environnement, plus de 75.000 hectares ont été reboisés dans tout Madagascar en 2024, avec un taux de réussite national de 69%. Et le Medd ambitionne de dépasser ce taux cette année.
Sécurisation
Lors de cet événement, les responsables ont mis l’accent sur l’importance de sécuriser les lieux de reboisement. En premier lieu la sécurisation foncière pour que ces endroits deviennent des zones protégées afin que des malintentionnés n’en puissent en profiter, cela à l’exemple des charbonniers.
Côté technique, l’espace entre chaque plante doit être d’un mètre. Au programme de cette journée également, le regarnissage ainsi que la mise en place de pare-feu ou coupe-feu, afin de lutter contre les incendies de forêt ou de feux de brousse, ou du moins limiter leur propagation. Concernant le suivi, la collaboration avec les communautés locales a été renforcée.
Sera R.