Sécurité frontalière: l’OIM et le Japon derrière Madagascar

«Créer des frontières intelligentes», une initiative mise en œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Japon, en partenariat avec la Commission de l’Union africaine, en vue d’améliorer et de renforcer la sécurité aux frontières et de promouvoir une circulation plus sûre des biens et des personnes. Quatre pays sont concernés, à savoir Madagascar, le Rwanda, l’Ethiopie et la Côte d’Ivoire.
Doté d’un financement à hauteur de 3 millions de dollars, le projet s’étendra sur une année, précisément jusqu’en mars 2026, pour «soutenir la mise en œuvre des objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), dont l’ambition est de créer un marché unique pour les biens et services à l’échelle du continent, de promouvoir le commerce intra-africain et de renforcer la compétitivité de l’Afrique sur la scène mondiale», a indiqué le communiqué conjoint de l’OIM et du Japon.
«Le lancement de ce projet intervient à un moment crucial. Il constitue une avancée majeure vers un système de gestion des frontières à la fois moderne, efficace et centré sur l’humain. Ce système assure la sécurité des personnes en déplacement tout en facilitant les échanges commerciaux et la coopération régionale», a déclaré le chef de mission de l’OIM à Madagascar, Roger Charles Evina.

Grands enjeux

Dans le cas de Madagascar, le projet répond à de grands enjeux, tels que le manque de connectivité, des infrastructures obsolètes, des lacunes en matière de gouvernance et des vulnérabilités de sécurité.
Et le port de Mahajanga constitue le point focal du projet qui bénéficiera entre autres d’une évaluation complète des infrastructures numériques et des systèmes de sécurité, de la modernisation des réseaux Tic, de l’installation des équipements de surveillance, mais également de la simplification des processus de commerce transfrontalier.
«La portée régionale et les résultats clés de cette initiative seront présentés lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) en août 2025», rapporte le communiqué. «Co-créer des solutions innovantes avec l’Afrique», tel sera d’ailleurs le thème abordé pour l’occasion.

T.N

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