RN4: un bus transportant des étudiants chute dans un ravin

Deux morts et une vingtaine de blessés. Tel est le bilan provisoire d’un terrible accident de la route impliquant un véhicule transportant des étudiants de retour d’un voyage d’études à Ma­hajanga hier le matin sur la RN4.
La Mercedes Sprinter, qui transportait 27 passagers en direction de la capitale, avait quitté la route à Ma­nerinerina, commune rurale de Tsaramasoandro, au ni­veau de Didiatoka (PK 143+50), selon les informations. Il a chuté dans un ravin de plusieurs centaines de mètres de profondeur.
Sitôt alertée, la gendarmerie de Manerinerina a mobilisé une équipe sur place pour effectuer les opérations de sauvetage des victimes.
«Le véhicule avait atterri à environ 500m en dessous de la RN4 et dans un piteux état. Avec l’aide des fokonolona, nous avons quand même réussi à extirper puis remonter les victimes jusqu’à la route. Ensuite, nous les avons évacuées à l’hôpital rapidement», indique la gendarmerie de Maneri­nerina.
L’on sait que les deux passagers tués sont de sexe féminin. L’un a été tué sur le coup tandis que l’autre a succombé quelques instants après son admission à l’hôpital d’Ankazobe. Dix passagers ont été grièvement blessés. Ils ont subi des traumatismes au niveau de la tête et de la poitrine… D’autres ont eu des bras et jambes cassés. Les autres passagers n’ont quant à eux subi que de légères blessures.

Imprudence…
Bien que l’enquête vienne à peine de commencer au niveau de la brigade de la gendarmerie de Manerine­rina, l’excès de vitesse, la fatigue au volant et l’imprudence du conducteur pourraient être à l’origine du drame. On reste sans nouvelle de celui-ci depuis l’accident, selon les explications.
«En ce moment, on ignore ce qu’est devenu le con­ducteur. On ignore s’il est sorti vivant de ce drame et a pris la fuite ou si son corps est coincé dans les ruines de la voiture. L’état du véhicule ne permet pas encore de confirmer l’information», poursuit-on.
D’après les informations, on a enregistré deux accidents de la route dans cette zone, avant celui-ci, la se­maine dernière, mais sans causer des blessures ou des pertes en vie humaine.

ATs.

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