Insécurité alimentaire dans le Sud: “Pacte vert” à la rescousse

Dans le contexte des défis environnementaux et d’insécurité alimentaire persistante, “Pacte Vert-Programme Résilience” vient d’être lancé. Ce programme, cofinancé par l’Union Européenne et mis en œuvre par diverses agences des Nations Unies, ambitionne de renforcer la résilience des communautés vulnérables dans les régions de l’Anosy et de l’Androy.

«Pacte vert» sur les rails. Une réu­nion de démarrage a récemment eu lieu, rassemblant diverses parties prenantes, y compris des autorités locales et des partenaires techniques et financiers. Cet événement a permis de poser les bases d’une collaboration effi­cace, primordiale pour assurer le succès du programme.
S’appuyant sur les expertises du Pnud, de l’Unicef, du Pam et de la FAO, ledit programme opte pour des approches intégrées dans des secteurs clés tels que l’agro-pastoral, la nutrition, la gestion de l’eau et de l’assainissement, ainsi que la gestion des risques liés aux chocs climatiques.
Les régions de l’Anosy et de l’Androy sont effectivement parmi les plus vulnérables du pays, exposées à des aléas climatiques tels que sécheresses et inondations, aggravés par une insécurité alimentaire qui touche particulièrement les plus démunis. Ainsi l’objectif est clair : renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des groupes les plus vulnérables, dont les femmes et les enfants.
« Le Programme Résilience du Pacte vert ? est une réponse à cette réalité préoccupante. Et les interdépendances profondes entre stabilité sociale, gestion durable des ressources et développement humain, sont à considérer », a souligné Voahary Rakotovelomanantsoa, Gouverneur de la région de l’Anosy.

Catalyseur de changement

Les activités du programme con­sistent à distribuer des semences adap­tées et à améliorer les chaînes de valeur nutritionnelle, ainsi que construire des réseaux de distribution de l’eau. Et des systèmes d’alerte précoce seront mis en place pour anticiper et gérer les risques liés aux catastrophes naturelles.
Au nom du consortium des nations Unies, le représentant adjoint du Pnud a réaffirmé l’engagement des agences à soutenir le gouvernement malgache et les deux régions dans le renforcement de secteurs clés tels que l’agriculture et la gouvernance des risques.
« Nous sommes là pour faire face aux défis complexes de notre époque, avec une vision d’avenir inclusive et durable », a-t-il déclaré.

Fahranarison

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