Dans une époque où les polémiques se déversent plus vite que la pluie en saison cyclonique, notamment à travers les réseaux sociaux, il est devenu rare de voir des dirigeants répondre non par la véhémence, mais par la constance de leurs principes. Le président-directeur général du groupe Sodiat, vient pourtant de nous offrir un exemple à méditer : celui qui, malgré la tempête médiatique et les insinuations, garde le cap, la tête froide et le cœur tourné vers ses valeurs.
« Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs », a-t-il fait savoir hier, une phrase simple, presque modeste, mais qui en dit long sur une philosophie de vie et de gestion. Là où d’autres auraient contre-attaqué sur le même terrain, il a choisi de rester au-dessus de la mêlée. Est-ce la faiblesse ? Probablement pas. Il faut une grande force intérieure pour ne pas se laisser entraîner par le tumulte, surtout lorsqu’il s’attaque à ce que l’on construit depuis des décennies.
Car le groupe qu’il dirige n’est pas une coquille vide. Loin de là. C’est un écosystème économique, social et humain. En effet, plus de 4.000 personnes y travaillent, s’y forment, et y trouvent un sens à leur action. Ce que l’homme d’affaire défend ici, ce n’est pas seulement son nom ni son entreprise, mais une vision de la réussite collective. Ce qu’il rappelle, c’est que derrière chaque succès, il y a des visages, des histoires, des efforts qu’aucune rumeur ne devrait effacer d’un trait de clavier.
On pourra toujours débattre, critiquer, remettre en question. C’est le jeu démocratique, et il est sain qu’il existe. Mais il y a une différence entre questionner et détruire. Et lorsque la critique vire à l’attaque gratuite, voire personnelle, il devient urgent de rappeler les bases. Il est d’autant plus honorable de constater que, face à cela, la réponse ne prend pas la forme d’un règlement de comptes, mais d’un appel au sens : sens du collectif et sens de la responsabilité.
D’ailleurs, il ne cherche pas à séduire ou à se justifier. Il parle à ses collaborateurs, avec gratitude et fidélité. Et en creux, il s’adresse aussi à nous tous : ceux qui construisent, ceux qui doutent, ceux qui jugent parfois trop vite. A travers cette posture digne et mesurée, c’est une autre idée du leadership qui se dessine : celle qui préfère les actes aux éclats de voix, la durée au buzz.
Rakoto