Développement local: la jeunesse d’Antalaha montre la voie

« Nous ne pensons pas que le développement soit uniquement du ressort de l’Etat, c’est une responsabilité partagée par tous ». C’est par ces mots que le coordonnateur des Jeunes Cadres d’Antalaha (JCA), Nerapide Jaonary, a donné le ton d’une soirée pas comme les autres, vendredi dernier à Ivato. En effet, les membres de la JCA ont brillamment réussi leur pari en organisant la toute première édition de la « Nuit de la Vanille ». Une soirée haute en couleur, à la fois festive et engagée, placée sous le signe du développement local.
L’événement a réuni un parterre de personnalités, dont le président de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, le ministre de l’Industrialisation et du Com­merce, ainsi que le ministre de l’Eau, de l’hygiène et de l’assainissement, sans oublier de nombreux parlemen­taires du Sénat et de l’Assemblée nationale.

Engagement
Au-delà du caractère festif de la soirée, c’est un message fort que les jeunes cadres ont fait passer. Le groupe entend s’investir concrètement dans l’avenir de sa ville.
« Cette fois-ci, nous avons choisi de nous concentrer sur l’aménagement urbain. Votre présence ce soir est déjà une forme de participation active au développement de notre ville, Antalaha », a poursuivi Nerapide Jaonary dans son allocution.
Ce projet d’embellissement urbain s’inscrit dans la continuité des actions sociales menées par la JCA ces dernières années. Ancien maire d’Antalaha et actuel questeur du Sénat, Eddie Serge Fernand a salué l’initiative. « Je suis entièrement d’accord avec votre engagement auprès de la commune urbaine d’Antalaha. Ayant été maire pendant cinq ans, je connais les difficultés auxquelles elle fait face », a-t-il fait savoir. Le président de l’Assemblée nationale, quant à lui, a vu dans cette initiative un modèle inspirant à dupliquer à l’échelle nationale. Selon lui, « Je suis convaincu que d’autres régions et districts rejoindront cette dynamique lors de la deuxième édition que vous envisagez ». Plus qu’un simple gala, cette initiative a marqué les esprits comme un moment de mobilisation collective.

Rakoto