Presque chaque jour, des vies humaines sont mises en péril par une insécurité croissante et une série d’accidents de la route qui endeuillent la population. Les cris de détresse se multiplient face à ces menaces qui ne touchent pas seulement les civils, mais aussi les forces de l’ordre, souvent victimes de raids perpétrés par les dahalo.
Récemment, une adolescente et une fillette ont été assassinées dans des circonstances barbares dans la ville des Mille, tandis que dans le Sud du pays, un raid de dahalo a coûté la vie à deux soldats et quatre villageois. En parallèle, les accidents de la circulation, impliquant notamment les deux-roues motorisés, continuent de faucher la vie de jeunes et d’adultes, avec un bilan de décès quasi quotidien.
L’insécurité, omniprésente de jour comme de nuit, s’aggrave sans relâche, affectant aussi bien la capitale que ses périphéries. Des actes de violence armée, filmés par des caméras de surveillance, illustrent la gravité et la banalisation de ces attaques, qui ressemblent parfois à des scènes de film d’horreur. Malgré la mobilisation de la police et de la gendarmerie, la situation reste inchangée, posant la question d’un possible déficit d’éducation ou d’un effritement des repères sociaux qui conduit à une montée des incivilités et des homicides involontaires, souvent déclenchés par de simples altercations.
Cette crise de la sécurité, conjuguée à l’épidémie d’accidents de la route, représente une véritable hécatombe quotidienne. La plupart de ces accidents sont imputables au
facteur humain. Face à ce fléau, il est impératif d’interroger nos responsabilités individuelles et collectives. Comment inverser cette tendance mortelle ? Comment restaurer le respect de la vie humaine dans une société où la violence et la négligence routière semblent s’imposer chaque jour davantage ?
La réponse passe par une éducation renforcée, une application rigoureuse des lois, une meilleure sensibilisation à la sécurité routière et une lutte sans concession contre l’insécurité. Sans ces mesures, la perte quotidienne de vies humaines continuera d’être le triste reflet de notre société.
F.M