Meurtre du fils d’un policier: deux des assaillants tombent sous les balles de la Fip

Deux présumés auteurs du braquage meurtrier du 20 février ayant blessé un élément de ce service et coûté la vie à un fils d’un élément de la Force d’intervention de la police (Fip) du Grand Port, ont perdu la vie durant un affrontement survenu dans la nuit d’avant-hier à Andranomadio. Un autre membre de la bande a été capturé vivant tandis que deux armes à feu et leurs munitions ont été saisies.

Le grand ménage pour rétablir l’ordre à Toa­masina se poursuit. Après la mort de cinq présumés bandits à Amboloma­dinika dans la nuit du 7 mai, deux autres sont tombés sous les balles de la police, avant-hier dans la nuit à Andranomadio. Ils étaient tous connus comme étant des auteurs d’attaques à mains armées, à la seule différence que les cinq utilisaient des armes blanches et les deux derniers, des armes à feu.
Les coups de feu ont brisé le silence de la nuit à Andranomadio aux environs de minuit. Deux bandits munis de revolver italien calibre 12 et de pistolet automatique (PA) italien calibre 7,65 mm, ont engagé une fusillade contre les éléments de la Fip venus les capturer. Après des course-poursuites tendues, les deux hommes sont tombés l’un après l’autre. Leurs armes à feu avec six balles dans le revolver et deux dans le PA, ont été retrouvées sur leur corps.

Jouer son va-tout ?

Cette intervention de la Fip a eu lieu après le signalement d’un informateur à propos de la conspiration d’attaque à main armée à Andranomadio, près de la Villa Saphir. L’identification des corps a permis de savoir que le duo avait participé au braquage du domicile d’un policier dans la nuit du 20 février, durant lequel l’élément de la Fip a été blessé et son fils tué par balles. Ce n’était donc que partie remise.
Mais avant cela, soit dans la journée d’avant-hier, la police a capturé un autre membre de la bande, chez lui à Analamboanio. La recherche des autres complices de ce malfaiteur capturé et le duo tué se poursuit malgré tout. « Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’atteignons pas notre objectif de rétablir la sécurité à Toa­masina », a signifié le commissaire François La­pely, commandant de la Fip, ayant conduit personnellement ses éléments durant l’intervention d’hier soir.
Entre démonstration de force et ultime recours, trois bandits munis d’armes blanches ont braqué une maison sise à Mangarano dans la nuit de lundi. Ils ont forcé l’employée de maison de leur indiquer où se trouvaient les patrons des lieux. N’ayant pas résisté aux agressions de ses assaillants, cette dernière a fini par céder. Les bandits ont mis la main sur une somme de 250.000 ariary et une tablette et blessé à coups de barre à pince l’employée.

LR

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