Actuellement, une délégation chinoise de haut niveau conduite par le vice-ministre de l’Administration générale des douanes de Chine, Wang Lingjun, est dans nos murs. Cette visite marque une nouvelle étape dans les relations bilatérales et le renforcement de coopération douanière entre les deux pays.
Reçu par son homologue malgache, le directeur général des Douanes, le Dr Lainkana Zafivanona Ernest, hier, Wang Lingjun a manifesté sa volonté de «convenir d’un accord et mettre en œuvre une véritable coopération douanière».
Les discussions ont notamment porté sur la simplification des procédures douanières, la réduction des obstacles administratifs et l’amélioration de l’interconnexion entre les deux administrations de douanes. Cela permet de fluidifier les échanges et poser les bases d’un commerce bilatéral plus dynamique et plus équitable.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique 2025–2029 de la Douane malgache, axé sur la performance, l’innovation et l’intégration internationale. Pour Madagascar, ce partenariat offre une opportunité de moderniser ses pratiques douanières et de mieux s’intégrer aux circuits commerciaux mondiaux.
Dans un contexte international marqué par des tensions tarifaires et des ajustements de taille, cette coopération revêt une dimension non négligeable. Elle repose sur des valeurs partagées de confiance, de transparence et de développement mutuel. La Chine, principal acteur économique, affirme ainsi sa volonté d’ouvrir de nouveaux canaux de collaboration avec ses partenaires africains. De son côté, Madagascar mise sur cette alliance pour stimuler son économie et améliorer la compétitivité de ses échanges.
A noter que le volume du commerce sino-malgache a atteint 2,08 milliards d’ariary en 2022, soit une hausse de 30% par rapport à l’année précédente. Et les importations de Madagascar en provenance de Chine ont atteint 1,46 milliard de dollars, soit une hausse de 14%, tandis que les exportations de Madagascar vers la Chine se sont élevées à 625 millions de dollars, soit une augmentation de 88%.
Arh.