Les attentes par rapport aux Journées des branches de production nationale sont allées au-delà des espérances puisque plus de 50 entreprises bénéficiaires des mesures de protection de l’ANMCC ont participé à cet événement, ainsi que 14 entreprises « Odof ».
«Le nombre des visiteurs a atteint les 20.000, bien loin des 6.000 estimés précédant l’événement », a affirmé Barthélémy, directeur général de l’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC). « Nous pouvons dire sans ambages que les objectifs ont été atteints (…) Les entreprises participantes ont été satisfaites des ventes réalisées, au point pour la majorité d’entre elles, de souhaiter vivement un remake de l’événement » a-t-il déclaré. Sur ce dernier point, le DG de l’ANMCC a avancé que cela reste encore à voir, sachant que le rôle de l’ANMCC ne va pas dans ce sens, mais plutôt d’effectuer des enquêtes et ensuite mettre en place des mesures de protection dans le but d’équilibrer la concurrence commerciale.
Les entreprises malgaches face à une menace
« Les conférences organisées lors de cet événement ont captivé l’attention du public. De nombreuses personnes y ont assisté en se tenant debout, vu que le nombre de places assises était limité à 150 », a fait savoir le DG de l’ANMCC. Il a mis l’accent sur l’importance des mesures de protection, surtout avec la guerre commerciale qui prévaut à l’international, ce qui fait qu’aucune entreprise n’est à l’abri des menaces y afférentes.
La majorité des entreprises à l’étranger sont en quête de marché, ce qui expose Madagascar à une forte affluence de produits importés, vu que le pays est ouvert aux échanges commerciaux. « Par rapport à cela, l’ANMCC est sur le qui-vive et se porte garante de la protection des branches de production nationale » a spécifié le DG. Il a également avancé qu’une enquête sur les tomates transformées en ketchups et autres, a déjà été entamée ainsi que pour d’autres produits dont il s’est abstenu de lister, pour éviter que les entreprises concernées s’en méfient. Le but étant de savoir s’il est nécessaire de mettre en place des mesures de protection par rapport à ces produits ou non.
Jean Riana