Outre la proposition de loi modifiant la loi organique, présenté par le président du Sénat, Richard Ravalomanana, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), pourrait aussi apporter des recommandations, à partir des consultations des différents acteurs, selon la loi en vigueur.
D’après le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Andoniaina Andriamalazaray hier, cet organe électoral s’apprête à organiser un atelier d’auto-évaluation à mi-parcours, à l’issue duquel, les partis politiques, les partenaires, les observateurs… seront convoqués, afin de recueillir leurs avis et propositions.
Et cette consultation des acteurs électoraux fait partie du processus électoral, permettant au président de la Ceni, investi des pouvoirs que lui confère la loi 2015-020, de proposer des recommandations pour améliorer le cadre électoral.
Conformément à l’article 61 de la loi 2015-020, le président de la Ceni dispose du pouvoir de soumettre au gouvernement et au Parlement des recommandations afin d’améliorer la législation électorale, si l’analyse des résultats électoraux le justifie.
Cet article stipule que «si à l’issue d’un exercice électoral, la Ceni constate que des modifications à la législation électorale s’imposent, son président est tenu de présenter des recommandations dans un rapport distinct au Gouvernement et à l’Assemblée nationale suivant la nature des éventuelles modifications».
La Ceni souligne que l’essentiel est de préserver la paix sociale et garantir le bon déroulement des élections. Cet atelier est principalement destiné au personnel interne de la Ceni, visant à dresser un bilan des expériences vécues et à identifier les pistes d’amélioration, notamment en vue de la prochaine élection sénatoriale à venir.
La Ceni poursuit ses travaux, notamment à travers la révision annuelle de la liste électorale, tout en restant à l’écoute des avis des acteurs politiques, des partenaires internationaux et des observateurs.
F.M