Les femmes sont les premières victimes des violences basées sur le genre, surtout celles n’ayant pas accès à un travail décent. Elles sont pourtant censées jouer un rôle majeur dans le développement du pays.
Conscients de cette réalité, la Chambre de commerce et d’industrie France Madagascar (CCIFM), le Groupement de femmes entrepreneurs de Madagascar (GFEM) et l’ONG Women lead movement Madagascar (WLM), s’engagent pour favoriser l’autonomisation des femmes. Les trois entités ont signé trois protocoles d’accord, le 16 mai au Phare Ivandry, relatif à la promotion de l’égalité, l’entrepreneuriat féminin et la réinsertion socio-économique des femmes survivantes de violences basées sur le genre, à Madagascar.
Pour la présidente de la CCIFM, Johanne Raharinosy, « Nous sommes convaincus que
l’épanouissement des femmes dans le milieu professionnel est un moteur essentiel de la croissance économique et du progrès social ».
Pour sa part, la présidente du GFEM, Fanja Razakaboana, a souligné la responsabilité des signataires, pour « faire en sorte que l’autonomisation économique ne soit pas seulement un levier de développement, mais aussi un levier de protection, de résilience et de libération pour toutes les femmes».
LR