Désormais, les forêts sèches de l’Andrefana font partie du Patrimoine mondial de l’Unesco. « C’est l’aboutissement d’un long processus de concertation, impliquant les institutions gouvernementales, les partenaires techniques et financiers, la communauté scientifique ainsi que les communautés locales », a fait savoir le ministre de l’Environnement et du développement durable (Medd), Max Fontaine Andonirina, lors de la cérémonie officielle de remise du certificat de reconnaissance lundi dernier au Parc national de Mikea.
S’étendant sur une superficie de 734.298 hectares, les forêts sèches de l’Andrefana englobent six composantes, à savoir les quatre parcs nationaux d’Ankarafantsika, de Bemaraha, de Tsimanampetsotse, de Mikea ainsi que les deux réserves spéciales d’Ankarana et d’Analamerana. Elles constituent ainsi une extension significative du parc national du Tsingy de Bemaraha qui a été classé patrimoine mondial depuis 1990. De ce fait, elles font partie des refuges de biodiversité les plus riches de Madagascar, en abritant une faune et une flore hautement endémiques où de nombreuses espèces sont classées en danger critique d’extinction. Notamment les baobabs et les mésites qui sont des oiseaux forestiers endémiques.
La cérémonie officielle de remise du certificat de reconnaissance a été placée sous le haut patronage du Medd et du ministère de la Communication et de la culture. Elle a rassemblé les représentants du gouvernement, les autorités locales, les ONG de conservation, les partenaires techniques et financiers, les communautés locales ainsi que les délégations internationales de l’Unesco.
Sera R.