Tsarahonenana: un septuagénaire meurt calciné dans un incendie

Un violent incendie s’est produit dans la matinée d’hier à Tsarahonenana, dans le 5e arrondissement. Un bilan humain d’un mort et un blessé grave a été enregistré.

«On déplore la mort d’un homme de 75 ans. Grièvement blessée, sa femme est à l’hôpital », a déclaré le chef de corps des sapeurs-pompiers de la ville.
Le corps méconnaissable du sexagénaire a été découvert par les pompiers sous les décombres à 10h40, alors que ces derniers ont déjà maîtrisé l’incendie. En effet, les soldats du feu ont eu du mal à progresser dans le brasier et les fumées épaisses qui envahissaient la pièce où la victime se trouvait.
«Nous avions appris que des personnes étaient prises au piège par les flammes. Dans ces conditions, nous nous sommes d’abord concentrés sur le sauvetage de ces dernières» selon le chef de corps des sapeurs-pompiers.
La femme du sexagénaire, âgé de 61 ans, a été secourue, mais a déjà subi d’importantes brûlures. Elle a été admise au Centre hospitalier de Soavinandriana (Cenhosoa). Le corps carbonisé de son mari n’a été retrouvé que tardivement.

Intervention difficile…

Pendant que les secours se sont concentrés sur la recherche des victimes, le feu consumait tout depuis 8h45, selon les témoignages. Les six camions d’intervention des sapeurs-pompiers mobilisés sur place et le camion du Corps de protection civile (CPC) venu en renfort n’étaient pas suffisants pour faire face à la violence de l’incendie. De plus, l’eau de la Jirama était coupée au moment du drame, rendant les interventions difficiles.
Bilan matériel final, un commerce de bois, d’où le feu se serait déclaré, a été réduit en cendre, tout comme des cabanes et deux maisons en dur. Ainsi, 11 ménages ont été touchés par ce sinistre, dont le président du quartier.
Les riverains de Tsarahonenana, d’Andraisoro et des environnants se plaignent de la coupure d’eau. Selon eux, cela fait déjà près d’un an qu’ils font face à ce problème.
De nombreux ménages, du moins ceux qui en ont les moyens, se rendent dans d’autres quartiers pour se ravitailler en eau, même si cela représente un coût supplémentaire chaque mois.
Après ce terrible incendie, les habitants demandent aux autorités compétentes de voir de près la situation. «S’il y avait de l’eau dans le quartier, le bilan ne serait pas aussi important», a déploré l’un d’eux.

 

ATs.

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