Le chef de corps des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna, le commandant Eric Olivier Ralaivaonoro s’est exprimé devant la presse avant-hier par rapport au grave incendie survenu mardi dernier à Tsarahonenana.
Il a précisé que la priorité absolue des sapeurs pompiers dans leurs interventions est de sauver des vies, en faisant allusion au couple pris au piège dans cet incendie.
« Lorsque nous sommes face à une tragédie, notre priorité est avant tout de sauver les personnes en les évacuant. Ce n’est qu’après que nous nous occupons des objets susceptibles d’être sauvés, car nous n’allons tout de même pas primer ces objets aussi valeureux soient-ils, et faire fi des vies humaines en danger de mort », a-t-il indiqué.
Il a également démenti les affirmations selon lesquelles les camions-citernes étaient vides à leur arrivée à Tsarahonenana. « 247 bouches d’incendie et poteaux d’incendie sont répartis dans la ville et font l’objet d’un entretien régulier par la Cellule hydrant. Après toute intervention, les camions se ravitaillent en eau auprès de ces dispositifs et doivent être remplis avant de repartir pour une autre intervention », a-t-il poursuivi.
Il a incité les gens demeurant dans les zones ayant des problèmes d’eau, de disposer de réserve d’eau pour prévenir les cas d’urgence comme celui survenu à Tsarahonenana. Pour les cas des commerces de bois en particulier, le minimum pour eux serait d’avoir à portée de leurs mains, des dispositifs anti-incendie, étant donné qu’ils vendent des marchandises inflammables.
Pour rappel, un violent incendie s’est déclaré dans un commerce de bois de construction à Tsarahonenana mardi matin. En un rien de temps, le feu s’est propagé sur les habitations mitoyennes. Le fokonolona local s’est donné la main pour lutter contre les flammes en attendant l’arrivée des secours. Arrivée 15 mn après l’alerte, les pompiers ont concentré leur intervention sur le sauvetage d’un couple âgé piégé dans les flammes dans leur maison. Malheureusement, l’homme a péri tandis que sa femme a pu être sauvée mais quand même blessée. Selon les victimes, les dégâts matériels sont estimés à plus de 100 millions d’ariary.
ATs.