« Le développement du tourisme nécessite la modernisation des infrastructures, dont des routes. Et ce n’est pas le cas à Madagascar. Leur réhabilitation dépend du financement octroyé par les bailleurs de fonds. Mais, on ne peut se permettre d’attendre que les routes soient entièrement réhabilitées pour bouger », a déclaré Tojo Lita Razafimahefa, président du Conseil d’administration de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM) lors de la conférence « Jeunesse et Innovation » à l’Université d’Antananarivo, hier.
Tojo Lita Razafimahefa a clairement indiqué que « le secteur privé doit avancer malgré les contraintes. Néanmoins, nous ne cessons d’interpeller l’Etat par rapport à ce sujet, car non seulement les routes sont des artères vitales pour le pays, mais également la voie qui mène au développement », a avancé le PCA de la CTM.
«Nous, le secteur privé, avons répondu présent à cet événement initié par le ministère du Tourisme et de l’artisanat (MTA) en collaboration avec l’Université d’Antananarivo, car nous avons le devoir d’informer les jeunes sur ce qui les attendent après les études » a spécifié Tojo Lita Razafimahefa.Il était aussi question de voir comment innover et apporter le développement du secteur à travers le regard des jeunes.
Le directeur du cabinet du MTA a mentionné que cette conférence était non seulement une occasion de mettre les jeunes aux parfums par rapport à la réalité qui entoure le tourisme à Madagascar, mais aussi une opportunité de partage des efforts et projets qui pourront être menés en vue de promouvoir davantage le secteur.
« Si on se réfère aux statistiques, le secteur se relève peu à peu, après avoir été touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19 » a-t-il indiqué, tout en ajoutant que de nombreux programmes et projets existent, surtout des formations destinées aux jeunes désirant se lancer dans le secteur.
Le responsable de la Mention science du tourisme pour l’Université,Rakotondramanana Herizo, a souligné que cette conférence précède la cérémonie de sortie de promotion de deux vagues d’étudiants au mois de juin 2025.
Jean Riana