Fin de semaine et de mois au ralenti dans la capitale, samedi. Des embouteillages monstres se sont formés sur tous les axes menant vers le centre-ville. Et pour cause, un camion-citerne en panne au rond-point près de l’hôtel Ibis à Ankorondrano, sur la route des hydrocarbures, y est resté depuis 6h jusqu’à 14h.
Situation inédite. D’Ambodivona aux 67 Ha, de Tsarasaotra à Andraharo, d’Ankorondrano à Analakely, la plupart des axes à l’entrée et à la sortie du centre-ville ont été obstrués, samedi matin, particulièrement les côtés nord et ouest. Une distance de 15 minutes à pied se faisait en deux tours d’horloge en voiture. La grogne des usagers de la route était à son paroxysme.
Les éléments de la police de la route et particulièrement ceux de la compagnie urbaine de la circulation ont fait de leur mieux pour réguler la circulation. Cependant, las d’attendre pendant plusieurs heures, motards, scootéristes et même certains automobilistes ont essayé de monter sur le trottoir pour se frayer un chemin. Cette tentative n’a pourtant fait qu’empirer la situation.
Il a fallu attendre le début de l’après-midi pour qu’un autre camion vienne finalement dépanner le poids lourd, fluidifiant ainsi la circulation. Quoi qu’il en soit, cet embouteillage a fait émerger la question de l’horaire de circulation des poids lourds dans la capitale, censés ne pouvoir sortir que durant la nuit.
En outre, la question de problèmes mécaniques sur la route nécessite des mesures particulières, car cela provoque parfois des accidents. A ce titre, un poids lourd était en arrêt depuis un mois environ près du terminus de la ligne 138 à Anosipatrana, selon les riverains. Il s’immobilise sur la chaussée depuis tout ce temps, présentant un risque d’accident vu qu’il se trouve dans un virage.
LR
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