Par le biais du ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd), Madagascar a célébré hier et pour trois jours, la Journée mondiale de l’environnement (JME 2025) à l’île Sainte Marie de la région Analanjirofo, sous le thème « île pour un avenir sans pollution plastique ». « Un choix dicté par la particularité de la biodiversité de cette île ainsi que de son économie lié avec l’environnement », a indiqué le ministre de l’Environnement, Max Fontaine Andonirina. Il a cité ensuite le tourisme, la pêche, l’agriculture et l’artisanat comme étant les principales sources de revenus des ses habitants. A cause de cette étroite liaison avec l’environnement, l’île a été choisie comme île pilote dans la lutte contre pollution plastique.
Durant la matinée d’hier, diverses activités ont été menées, se résumant en grosso modo à la sensibilisation sur la préservation de l’environnement. Entre autres, la dotation de matériels auprès des communautés de base, la finale pour la question pour un champion sur le thème de l’environnement auprès des enfants, l’élection du meilleur quartier écologique respectueux de l’environnement de la commune urbaine de Sainte Marie, la remise de prix auprès des différents vainqueurs des concours, et le repas traditionnel du « Nofon-kena mitam-pihavanana » pour clôturer l’événement.
Table ronde
Dans l’après-midi, on a observé une table ronde regroupant des catégories d’acteurs concernés dans la lutte contre la pollution plastique et placée sous le thème « l’engagement vers un avenir sans pollution plastique ». Les discussions ont été ainsi focalisées sur les sources des pollutions et les engagements futurs pour la lutte contre la pollution plastique. Parmi les résultats obtenus, on peut citer les acteurs qui sont conscients de l’importance de l’engagement pour lutter contre la dégradation de l’écosystème par la pollution plastique ainsi que le partage de bonnes pratiques dans la lutte contre la pollution plastique.
La table ronde a été clôturée par la signature d’une charte de responsabilité et d’engagement des participants.
Sera R.
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