Eloquentia Antananarivo: quatre finalistes prêts à en découdre

La grande finale de la deuxième édition d’Eloquentia Antananarivo se tiendra ce samedi à partir de 9 heures au Viva Arena Ivandry, durant laquelle quatre jeunes orateurs malgaches comptent donner le meilleur d’eux-mêmes pour décrocher le titre de champion national.
Les finalistes Ahmed Affandi Ramanantenasoa Cheriza, étudiante en Relations internationales et Diplomatie de l’université Aceem, et Manjatomalala Ratafikaharijaona Livasoa, de la Faculté de médecine de l’université d’Antananarivo, défendront leurs arguments autour du thème « Grandir, est-ce un choix ? ». De leur côté, l’étudiante en médecine Anssou­fouddine Rabezafy Sarah et l’étudiant en sciences politiques et étude française et francophone Abdoul Anlim Abdillah, tous deux de l’université d’Antananarivo, s’exprimeront sur « L’inspiration peut-elle expirer ? ». D’après Le Journal des Etudiants, organisateur de la sélection nationale, la compétition avait réuni 171 participants lors des inscriptions.
« Eloquentia, reconnu comme le plus grand concours d’éloquence francophone, célèbre la puissance de la parole et l’art de convaincre. A l’issue de cette finale, un seul candidat remportera le titre de champion national et représentera Madagascar lors du concours international Eloquentia World, prévu au mois d’août à Paris », souligne Benjaniaina Mboara Randriatsaramanana, directeur de projet chez Le Journal des Etudiants.
Faut-il rappeler que Madagascar participe pour la deu­xième fois à ce concours d’envergure internationale. Lors de la précédente édition, la première pour le pays, Rakitra Sederantsoa Andrianasoloniaina s’est distingué en atteignant la troisième place lors de la finale mondiale à Paris.
« Les thèmes des duels sont choisis par les organisateurs, puis tirés au sort, tout comme la répartition des candidats. Lors de cette grande finale, le public jouera un rôle déterminant en tant que quatrième membre du jury, ses votes attribuant des points bonus qui pourraient bien faire pencher la balance », conclut-il.

Joachin Michaël

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