L’Association des producteurs d’énergies renouvelables de Madagascar (Madagascar Renewable Energy Association – Marea) a tenu sa première Assemblée générale ordinaire le 28 mai dernier à Antananarivo. A cette occasion, Rémy Huber a été élu président pour un mandat de deux ans. La confiance a été renouvelée à l’unanimité aux membres du bureau ad hoc, qui assurait jusqu’ici la direction provisoire.
L’événement a été marqué par la présentation des grandes orientations stratégiques de Marea qui regroupe notamment les entreprises fondatrices : NEA, Sun farming, First Energy, Anka, Welight Tozzi Green, CGHV. L’association entend jouer pleinement un rôle de promoteur de la transition énergétique, en favorisant les relations avec les clients, les investisseurs, les partenaires techniques et en renforçant les capacités de formation.
Créée pour rassembler les producteurs d’énergies renouvelables et hybrides, Marea se positionne comme un des acteurs principaux dans la réalisation des objectifs énergétiques de 2030 du gouvernement malgache. Elle s’est engagée à devenir la voix des producteurs, à renforcer le dialogue avec l’Etat et à contribuer activement au développement des énergies propres dans le pays.
Résultats déjà visibles
Les membres de Marea ont installé plus de 200 MW de puissance, produisant en moyenne 380 GWh d’électricité renouvelable par an, soit 20 % de la production nationale. « Grâce à ces efforts, plus d’un million de personnes ont désormais accès à une électricité propre, en milieu urbain comme en zone rurale », a-t-on appris de l’association.
Et ces entreprises projettent encore de multiplier par sept le nombre de bénéficiaires d’ici 2030. Pour y parvenir, l’association inspire à un « environnement politique et réglementaire favorable, de mesures incitatives stables et d’un investissement massif dans les infrastructures et les compétences humaines ».
Le National Energy Compact 2025 prévoit un financement mixte : 60 % assuré par le secteur privé, 30 % par les partenaires techniques et financiers, et 10 % par l’Etat. Le défi est de taille, mais Marea croit en la force de la collaboration entre l’Etat, la Jirama, les bailleurs et les entreprises privées. « Ensemble, nous pouvons transformer cette vision en réalité », a affirmé Rémy Huber.
Arh.