Le ministère des Affaires étrangères a organisé mercredi un atelier destiné à présenter les améliorations apportées à l’offre de services destinée à la diaspora malgache. Des diagnostics menés auprès de la Direction de la diaspora et des questions migratoires (DDIAQM) ainsi que dans les représentations diplomatiques à Paris, Maurice et Riyad, ont permis d’identifier les points forts et les axes d’amélioration.
Selon les chiffres communiqués, près de 6.000 dossiers sont traités chaque année.
A Paris où la communauté malgache est la plus nombreuse (environ 200.000 malgaches en France), 800 dossiers sont traités chaque mois, malgré un effectif limité et des procédures perfectibles. A Marseille, les liens avec la diaspora sont forts, mais les ressources restent insuffisantes. A Riyad, la vulnérabilité des ressortissants et le manque de moyens, sont des défis à relever tandis qu’à Maurice, de bonnes pratiques ont été relevées, mais un besoin d’optimisation des ressources demeure.
Le diagnostic global fait ressortir un manque de digitalisation, une coordination limitée et des outils informatiques dépassés. Face à ces constats, le ministère et les consulats s’engagent à moderniser ses services, misant sur la transparence et l’harmonisation des pratiques, pour mieux répondre aux besoins de protection, d’investissement et d’accompagnement des citoyens malgaches à l’étranger.
Cette démarche s’inscrit dans le contexte de la Lettre de politique nationale de l’engagement de la diaspora (LPNED) et la volonté politique affirmée de refonder une diplomatie consulaire performante, inclusive et centrée sur les besoins de la diaspora. Dans cette optique, le ministère a ainsi lancé une transformation de son action consulaire, avec pour objectif une meilleure coordination entre les services centraux et les représentations à l’étranger.
Le secrétaire général du ministère, Eric Ratsimbazafy, a rappelé que la diaspora est le partenaire stratégique du développement national et le premier ambassadeur de Madagascar à l’international. A travers des projets comme Tady, Tady Dago et Loharano, le MAE entend mobiliser la diaspora pour contribuer au développement socio-économique du pays.
F.M