Lundi de Pentecôte: le lac Anosy, l’avenue de l’Indépendance et le parc de Tsimbazaza, pris d’assaut

Malgré une baisse notable des températures dans la matinée, le lundi de Pentecôte a été pour les familles de la Capitale une occasion privilégiée de se rassembler et de se retrouver. Des milliers de
personnes ont profité de ce jour férié, pour organiser des sorties intergénérationnelles, illustrant ainsi l’importance de la tradition familiale dans la culture malgache.

Dès la matinée, plusieurs ménages se sont rués vers les aires de pique-niques, situés en dehors de la ville, notamment ceux disposant des moyens de locomotion. D’autres ont pris d’assaut les parcs, jardins et places publiques en plein centre-ville.
Au Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT), les familles se sont réunies autour de pique-niques colorés, partageant des plats qui sortent un peu de l’ordinaire. “Le lundi de Pentecôte, comme celui du lundi de Pâques est une occasion spéciale pour nous de se retrouver en famille. Même si le temps est un peu frais, l’essentiel est d’être ensemble”, a déclaré Christine, une mère de trois enfants demeurant à Ivandry.
De nombreuses familles ont également investi Ana­lakely, une destination prisée lors des moments festifs, où des vendeurs ambulants proposaient des collations sucrées et salées appréciées des petits et grands.
“Faute de moyens pour aller ailleurs, on se contente d’amener les enfants ici pour leur donner l’opportunité de jouer et de déguster des plats qu’ils n’ont pas l’habitude de manger au quotidien. On essaie tant bien que mal de leur procurer de la joie en ces rares moments de l’année ”, a confié un habitant de Soavimasoandro.

Embouteillages monstres

Alors que le soleil a enfin fait son apparition en fin d’après-midi, apportant avec lui un peu de chaleur, l’ambiance festive a atteint son paroxysme. Les familles, réunies, ont profité des derniers instants de clarté pour immortaliser leurs moments ensemble, renforçant ainsi le souvenir de cette journée mémorable.
Mais comme c’est toujours le cas chaque année, le chemin du retour après les sorties en dehors de la ville, est toujours marqué par des bouchons qui durent plusieurs heures avant de regagner le foyer familial. Pres­que tous les axes routiers menant vers la Capitale ont été sujets aux embouteillages monstres à la fin de la journée.

Fahranarison

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