Défi relevé ! Rossy fait son grand come-back, cette année. Après Ambondrona, il est désormais le deuxième groupe qui a pu remplir, « seul», le Coliseum Antsonjombe. En collaborant avec d’autres professionnels dans le milieu, il a donné un concert spectaculaire, hier, tel est le concept de son programme « Tapolaka Glady ».
Dans les années 80 et 90, les spectacles de Rossy ont marqué toute une génération. Des jeunes, de la nouvelle génération, étaient présents hier au Coliseum Antsonjombe pour être témoins du concert légendaire « Tapolaka glady ». Et une fois de plus, Rossy a assuré. Son secret, c’est de savoir marier harmonieusement le traditionnel et le moderne, et le spectacle « Tapolaka Glady » en est un bon exemple. « Ne pas oublier nos anciens qui est notre racine, et conjuguer avec nos jeunes, nos futures générations pour être dans l’ère du temps », a-t-il lancé.
La fusion de la tradition et de la modernité
Si nous avons l’habitude de voir une scène en forme rectangulaire, Rossy a décidé d’engendrer la sienne en forme triangulaire, permettant ainsi d’avoir une autre dimension. Les écrans ne projettent pas uniquement des images, mais jouent aussi des rôles importants dans l’ambiance sur scène, avec la présence des jeux de lumières. Ce qui apporte ainsi une touche de modernité à son spectacle. Par ailleurs, Rossy n’a pas oublié sa musique du terroir. Un groupe de fanfare, des mpihira gasy, des danseurs… Ensemble, ils apportent la touche traditionnelle du spectacle.
Par ailleurs, Rossy a aussi bien établi son répertoire en misant sur la nostalgie. A chaque tube interprété, tout le Coliseum se met en harmonie en chantant les titres, tels que « Mbarakaly », « Kala Soa », « Mahatsiaro »… D’autres artistes étaient invités, comme le groupe TGC, le groupe de danse Tsiangory… Mais le moment fort était la prestation du groupe Jomak’Ampamarinana qui adopte le vakisôva, l’un des styles de musique traditionnelle que Rossy apprécie et soutient. Après ce spectacle, le groupe projette de multiplier ses shows dans d’autres régions de la Grande île.
Holy Danielle