« Il faut moderniser le système des transports qui a souffert depuis 50 ans. Le type de transport alternatif comme le transport par câble (TPC) arrive à point nommé pouvant enjamber les problématiques au niveau du sol et offrir une rapidité et sécurité », a mentionné le Secrétaire d’Etat en charge des nouvelles villes et habitations (SENVH), Gérard Andriamanohisoa.
Il a ajouté que le choix du TPC n’est pas seulement effectué au niveau technique. « Il y a aussi un côté social qui a été primé à travers ce projet, mais également un choix économique.
Il permet d’éviter un coût social énorme car si on avait opté pour l’extension des routes, on aurait dépensé trois fois plus en termes de coût social de construction et aussi pour les expropriations des
personnes concernées », a-t-il spécifié.
A rappeler que le coût de mise en œuvre du TPC est estimé à 151.852.769 euros et l’accord de financement du projet a été signé en France au mois de septembre 2021. Malgré les détractions à son sujet, la concrétisation du projet s’est effectuée pas-à-pas. « Avec une forte volonté du président Andry Rajoelina, on est arrivé à le monter, ce qui fait notre fierté », a avancé le SENVH. « Le TPC, ce n’est pas seulement une mutation en matière de moyens de transports, c’est aussi une amélioration des conditions de déplacement à Antananarivo. Notre ambition est d’être l’ambassadeur du TPC dans les villes africaines »,
a-t-il ajouté.
Jean Riana
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