Viol suivi de meurtre: le suspect écroué à Tsiafahy

Les cas de viol sur mineur connaissent une recrudescence alarmante malgré la promulgation, l’an passé, de la loi sur la castration chirurgicale à l’encontre des auteurs. Le dernier cas en date s’est produit l’après-midi de Pentecôte. Arrêté, le suspect a été déféré au parquet, hier, à l’issue duquel il a été placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy.

Le présumé auteur du viol d’une fillette âgée de 4 ans à Maro­ma­nana, commune rurale d’An­toby Atsinanana Mia­rina­rivo attend son procès à la maison de force de Tsiafahy. Tel est le résultat de son défèrement au parquet du tribunal de première ins­tance de Miarinarivo, hier. D’après les explications, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Il a commis cet acte sous l’emprise de la drogue, selon une source auprès de la gendarmerie. Il s’est enfui après les faits, mais les éléments de la brigade de gendarmerie Miarinarivo l’ont capturé illico presto à Soanierana, car les parents de la victime le connaissaient assez bien. Le fokonolona a voulu recourir à la vindicte populaire, mais les gendarmes ont réussi à le calmer et ont conduit le suspect au poste pour faire l’objet d’une en­quête.

Dénoncé par un enfant

Cet après-midi-là, la fil­lette a joué avec un ami de son âge dans la cour de sa maison. Le jeune homme âgé de 23 ans a conduit les deux enfants dans les champs, où il a abusé de la fillette et laissé le garçonnet rentrer sain et sauf. Ce dernier a raconté aux adultes ce qui s’est passé et les a amenés à l’endroit où pouvait se trouver son amie. Sur place, ils ont découvert le corps de la fillette gisant à même le sol. Conduite d’urgence à l’hôpital, la fillette n’a pas survécu, tandis que des signes de viol suivi d’agressions ayant entraîné sa mort, ont été relevés sur son corps.
Le petit garçon ayant nommément désigné le vingtenaire, le fokonolona a immédiatement engagé les recherches, mais il n’a été retrouvé qu’à 30 minutes de marche depuis les lieux du crime. Alertés, les gendarmes se sont également rendus immédiatement sur place, ce qui leur a permis d’empêcher la justice populaire.

LR