Lutte contre la corruption : les institutions, des alliés de taille du Bianco

Le directeur général du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), Nestor Gaby Razakamanantsoa, a récemment effectué une série de visites de courtoisie auprès des chefs d’institutions du pays, visant à établir une collaboration plus étroite dans la lutte contre la corruption, parmi les préoccupations centrales de l’Etat. 

Le Bianco et les institutions sont du même bord dans la lutte contre la corruption. Le 19 septembre, Razakamanantsoa a été reçu par le Premier ministre Christian Ntsay au Palais de Mahazoarivo. Lors de cette entrevue, les deux personnalités ont discuté des avancées et des défis liés à la lutte contre la corruption dans le pays. Ils ont également ex­ploré des pistes pour améliorer les stratégies de lutte et d’investigation. A noter également que la lutte contre ce fléau est un pilier fondamental de la Politique générale de l’Etat (PGE).
Le lendemain, le directeur général a rencontré Justin Tokely, le Président de l’As­semblée nationale, au Palais de Tsimbazaza. Cette rencontre a permis de souligner le rôle non négligeable que joue l’Assemblée nationale dans la mise en œuvre de la Convention des Nations Unies contre la corruption et dans l’élaboration de réformes législatives nécessaires. Les deux hommes ont exprimé leur volonté commune de renforcer leur collaboration pour rendre la lutte contre la corruption plus efficace.
Le 16 septembre, Nestor Gaby Razakamanantsoa s’est entretenu avec le Président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana, au Palais du Sénat à Anosikely. L’occa­sion pour le DG du Bianco, d’annoncer les priorités stratégiques dans la lutte contre la corruption à Madagascar. Le Président du Sénat a manifesté son intérêt pour renforcer la coopération avec le Bianco, voire avec les Col­lectivités territoriales décentralisées (CTD).
Dans la foulée, le DG du Bianco a insisté sur la nécessité de dispenser des formations aux nouveaux maires. En fait, force est de constater que de nombreux maires passent devant le Pac pour abus de fonction, détournement de fonds, favoritisme ou complicité, par manque de connaissance sur la gestion du budget qui se transforme souvent en une affaire de corruption. L’élaboration de la nouvelle Stratégie na­tionale de lutte contre la corruption (SNLCC), a également été au centre de leur rencontre.

F.M

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