Le Tim doit se rendre à l’évidence et se faire à l’idée que le refus de la candidature de Marc Ravalomanana, au motif dûment justifié, est irrévocable. Et cette fois, il n’y aura plus d’exception ni de compromis. Il faut payer ses arriérés d’impôt pour être candidat aux élections communales, c’est aussi simple que ça. Sinon tous les autres n’hésiteront pas à demander le même traitement de faveur, contrairement aux exigences de la loi en vigueur. Mais ce scénario est improbable voire impossible tant que le Fisc reste droit dans ses bottes et ne cède pas sous la pression politique de l’opposition qui continue de s’accrocher à une cause perdue d’avance. La loi est dure, mais c’est la loi.
Les jeux sont faits pour Marc Ravalomanana. Et l’instance internationale n’aura pas son mot à dire, d’ailleurs, elle se garde de tout commentaire politique et s’abstient de s’ingérer dans les affaires internes du pays, tout restant par contre des partenaires de taille dans le processus électoral, comme elle l’a toujours fait. Le Tim et l’ancien président, ne peuvent plus compter sur l’UA ou l’UE, pour intervenir en leur faveur.
Pas plus tard qu’avant-hier, dans un communiqué officiel de démenti, l’Union africaine a mis le point sur le i, pour dissiper tout malentendu sur la récente visite de courtoisie de Marc Ravalomanana qui ne constitue en aucun cas une marque de soutien. Ce dernier a proféré un mensonge en disant que l’UA prend sa défense et conteste la décision de la Ceni et du Tribunal d’invalider sa candidature. Rien de tout cela n’était vrai. L’instance africaine ne prend parti pour aucun des deux parties. Pour dire que se lamenter auprès de la communauté internationale, ne constitue pas une voie de recours.
Une chose est sûre, Marc Ravalomanana malgré son âge, ne compte pas encore transmettre le flambeau, pour satisfaire son égo politique alors qu’il savait pertinemment que pour lui, la partie est finie avant même de commencer. Et pourtant, c’est la seule option possible pour le Tim s’il ambitionne encore de garder la mainmise sur la Capitale, à condition également que le profil de candidat de rechange proposé convienne à tous les membres. A ce sujet, il y a des divergences flagrantes au sein du Tim.
Rakoto
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