Industrialisation : Madagascar a besoin d’un coup de pouce

Le développement économique passe par l’industrialisation, un vecteur de croissance. Et Madagascar dispose d’une politique d’industrialisation efficace, à l’exemple du projet One District, One Factory (Odof, qui nécessite par contre le soutien des partenaires étrangers.

Dans ce sens, depuis le 17 septembre, le ministre de l’Industrialisation et du commerce, David Ralam­bo­firinga, a enchaîné les rencontres avec des représentants d’organisations et autres am­bas­sadeurs travaillant à Ma­da­gas­car, en vue de discuter d’une collaboration potentielle. A citer l’ambassadeur du Japon Abe Koji, l’ambassadeur de Turquie Ishak Ebrar Cubukçu, la représentante résidente de l’Onudi à Madagascar Vola­ti­a­na Rakotondrazafy, le représentant de la FAO Mbuli Char­les Boliko, la représentante de l’UNFPA Josiane Yagui­bou et l’ambassadeur d’Egypte Rabab Saide Abdou Abdelhadi.

Le ministre s’est également entretenu avec le secteur privé, à l’instar du Syndicat des industries de Madagascar (Sim), le Groupement des ex­por­tateurs d’huiles essentielles de Madagascar (GEHEM) et le Syndicat malgache de l’agriculture biologique (Syma­bio), le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP).
Saisir les opportunités
Selon le rapport émanant du ministère de l’Industria­li­sation et du Commerce (Mic), les personnalités et entités re­çues par le ministre ont toutes exprimé leur volonté de travailler avec le ministère, dans le cadre de la concrétisation de la Politique générale de l’Etat (PGE) dans laquelle l’industrialisation est considérée com­me le deuxième pilier du développement de Madagascar.
Pour le ministre David Ralambofiringa, “Nous sommes ouverts à la collaboration avec les pays étrangers pour le développement économique de notre pays. Et nous ne devons pas laisser passer les opportunités qui se présentent”. «Nous devons apporter des réponses, discuter autant que possible et établir des règles claires», a-t-il conclu.

Jean Riana

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