Les forces de défense et de sécurité ne chôment pas face à la recrudescence de l’insécurité à Toamasina. Après le bike-jacking armé ayant coûté la vie à un boucher, vendredi à Ambohijafy, une course-poursuite entre la police et un duo de détrousseurs s’est produite avant-hier soir à Morarano. Les malfrats ayant opposé de la résistance, les éléments de l’Unité d’intervention rapide (UIR) ont dû ouvrir le feu, touchant mortellement l’un des deux.
Les deux hommes s’en sont pris à une dame près de la station-service d’Ambolomadinika. Ils portaient des couteaux durant leur forfait, alors dès qu’ils ont vu les patrouilleurs de l’UIR, ils ont emprunté la route vers Morarano pour s’enfuir.
Mais les policiers, prêts à en découdre avec ces détrousseurs, ont engagé une course-poursuite effrénée. Au pied du mur, le duo a sorti ses armes pour faire face aux éléments de l’UIR lesquels de leur côté, étaient prêts à tout pour mettre fin au parcours de leurs vis-à-vis.
Les armes blanches n’ont rien pu faire face aux armes à feu, alors l’un des malfrats a été touché mortellement par balles. D’après l’UIR, il s’agissait d’un récidiviste en la matière. Son acolyte est parvenu à s’échapper, profitant de l’obscurité, sachant que les faits se sont produits entre 21h00 et 22h. Quoi qu’il en soit, les recherches se poursuivent afin de retrouver ses traces.
Les quartiers d’Ambolomadinika et Morarano sont réputés zone rouge en matière d’insécurité. C’est pourquoi la direction régionale de la sécurité publique Atsinanana et le commissariat central de Toamasina ont donné des consignes particulières pour rétablir l’ordre sur place. Des policiers mènent des patrouilles pour traquer les malfrats et voilà que cette stratégie a porté ses fruits.
Mais les forces de l’ordre ont besoin de la collaboration de tous pour mettre un terme aux actes de banditisme. Elles appellent tout un chacun à signaler à temps tout cas ou individu suspect afin qu’elles puissent intervenir à temps et mettre la main sur les malfrats.
LR
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