Les investigations de la police judiciaire d’Arivonimamo au sujet du viol suivi de meurtre d’une femme de 66 ans, survenu le 23 septembre à Ambohitriniandriana, commune d’Ambohitrambo, district d’Arivonimamo, ont porté leurs fruits.
Neuf personnes ont été arrêtées dans cette affaire et présentées avant-hier devant le parquet du tribunal local. Six d’entre eux ont été placés sous mandat de dépôt, deux autres sous contrôle judiciaire, et le dernier a bénéficié d’une liberté provisoire.
A en croire les explications du chef de la police judiciaire d’Arivonimamo, d’autres individus impliqués dans ce crime sont encore en cavale et demeurent activement recherchés. Ils ont réussi à semer les gendarmes venus les interpeller du côté de Miarinarivo.
L’employé de maison dans le coup…
Parmi les suspects figure l’employé de maison de la sexagénaire. Il serait autant impliqué dans le meurtre de sa patronne que les auteurs principaux du crime. D’après les informations, le fait qu’il ait été blessé et attaché sur le lit au moment des faits était juste un subterfuge.
«En réalité, c’est l’employé de maison qui avait fait entrer les bandits cette nuit-là. Ces derniers l’ont ensuite ligoté et agressé, pour faire en sorte qu’il apparaisse comme étant victime devant les enquêteurs. Alors qu’il était bel et bien dans le coup», indique-t-on.
Mobile indéterminé…
Pour l’instant, le véritable mobile du crime reste inconnu. Toutefois, les enquêteurs sont persuadés qu’il s’agit d’un règlement de compte.
«Les bandits n’avaient rien emporté durant l’attaque. Ils sont juste arrivés et s’en sont pris à la propriétaire des lieux. Ce qui à bien des égards, laisse supposer qu’il s’agit d’un règlement de compte. Mais tout cela n’est jusqu’ici que supputation, tant que l’on n’a pas déterminé le véritable mobile du crime», précise-t-on.
«Nous avons étudié plusieurs pistes, notamment un conflit domanial ou des conflits de voisinage, mais cela n’a abouti à rien. On le connaitra au fur et à mesure que les investigations se poursuivent», indique-t-on.
Pour rappel, dans la soirée du 23 septembre, six hommes équipés d’armes blanches et d’armes à feu, se sont faits inviter clandestinement dans la maison de la victime et n’ont pas hésité à s’en prendre à elle. Ils l’ont violée collectivement et ont ensuite mis fin à ses jours en la poignardant à plusieurs reprises. Les enquêtes ont permis de savoir que la sexagénaire et son époux étaient la cible, sauf que le mari a dû s’absenter ce soir-là.
ATs.