19e Sommet de la Francophonie: Andry Rajoelina exact au rendez-vous

Villers-Cotterêts en région Hauts-de-France, a ouvert ses portes à la Francophonie. Le 19e sommet, sous le thème « Créer, innover et entreprendre en français », a débuté hier, rassemblant des chefs d’Etat et de gouvernement, dont le couple présidentiel malgache.

Le château historique a été le théâtre d’une cérémonie d’ouverture marquante, avec l’arrivée du Président Andry Rajoelina et de son épouse, Mialy Rajoelina. Le couple présidentiel malgache a été chaleureusement accueilli par le Président français, Emmanuel Macron et son épouse, ainsi que par la Secrétaire générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo.
Cet événement d’enver­gure a rassemblé un parterre de personnalités de premier plan, parmi lesquelles figurent une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement représentant les 88 pays membres de l’OIF. Des dirigeants africains tels que Paul Kaga­me, Alassa­ne Ouattara, Umaro Sissoco Embaló et Patrice Talon cô­toyaient leurs homologues de pays comme le Canada et Monaco, représentés respectivement par Justin Trudeau et le Prince Albert II. Le nouveau secrétaire général de la Com­mission de l’Océan Indien, Edgard Razafindravahy, y a également participé.
Pour dire que plus de 320 millions de francophones sont représentés à ce rendez-vous incontournable qui vise à renforcer la coopération et le rayonnement de la langue française, à l’échelle mondiale.

Discours inaugural
Dans son allocution, Emmanuel Macron a souligné le rôle de la Francophonie. Il a mis en avant la dimension internationale de la langue française et son potentiel pour renforcer les relations diplomatiques entre les pays francophones.
«Notre langue est un espace pour s’informer, comprendre le monde, créer, innover, entreprendre. (…) De Mada­gascar à Maurice, en passant par la Réunion et les Comores, c’est une langue qui unit cet espace régional», a-t-il déclaré.
Le chef de l’Etat a mis en lumière les enjeux de la promotion de «La langue de Molière» dans un monde en constante évolution. Il a, par ailleurs, invité les pays intéressés à renforcer les liens avec la Francophonie.
De son côté, la Secrétaire Générale de l’OIF, Louise Mushi­kiwabo, a rappelé que la Francophonie est une communauté ouverte, qui valorise le plurilinguisme et ne se positionne pas en rivale de l’anglais, comme en témoigne la présence du Premier Ministre du Commonwealth à ce sommet. Elle s’est félicitée des nombreux succès remportés par les projets soutenus par l’OIF et a souligné les réalisations remarquables des pays membres.
Et en annonçant que «Les indicateurs de la Francopho­nie sont au vert», la Secrétaire Générale a salué le dynamisme de la communauté et la réussite de ses projets. Elle a notamment cité les candida­tures de pays membres, comme Madagascar, pour la Présiden­ce de la Commission de l’Union Africaine dont l’élection est prévue au mois de février 2025.
La cérémonie a été l’occasion de marquer la passation de présidence du sommet entre la France et la Tunisie, représentées respectivement par leurs ministres des Affai­res étrangères. Lors d’une séance plénière, les échanges entre les Chefs d’Etat et de Gouvernement se poursuivent ce jour au Grand Palais (Fran­ce).

Nancy Mia

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