Les défis liés à l’agriculture et à la lutte contre la malnutrition en Afrique ont été au cœur du discours du président de la République malgache, Andry Rajoelina, lors du 19e Sommet de la Francophonie.
Le président a souligné que l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) doit être un exemple de coopération équitable et porter la voix des pays vulnérables.
Samedi, au Grand Palais de Paris, lors de la deuxième et dernière journée du sommet, les débats ont été marqués par des discussions importantes entre les chefs d’Etat et de gouvernement des pays francophones, organisées autour de tables rondes sur le thème « Créer, innover et entreprendre pour les jeunes ».
Message fort
Le président Andry Rajoelina a pris la parole, appelant l’OIF à incarner un exemple de coopération équitable. Selon lui, « l’Organisation doit porter la voix des pays vulnérables, particulièrement ceux du continent africain », qui sont souvent les plus touchés par les insécurités alimentaires mondiales. Il a souligné deux enjeux cruciaux pour l’avenir de la jeunesse : le développement de l’agriculture et la lutte contre la malnutrition. Ces initiatives visent à relever les défis alimentaires et agricoles qui touchent des millions de jeunes, notamment en Afrique. Il a rappelé que « Plus de 3 millions d’enfants souffrent de malnutrition sur le continent africain, parmi eux, de nombreux pays francophones ». Ce fléau doit être éradiqué en Afrique, et Madagascar est déterminé à y parvenir pour garantir un avenir meilleur aux générations futures.
Le chef de l’Etat a par ailleurs félicité les deux nouveaux pays membres à part entière de la grande famille francophone, qui sont notamment Chypre et le Ghana. La Francophonie s’agrandit durant ce Sommet, 93 pays sont maintenant membres de l’OIF. Une autre décision marquante de cette clôture du 19e sommet de la Francophonie était la désignation du Cambodge comme pays hôte du prochain sommet prévu en 2026.
MRS