Les candidats aux communales du 11 décembre seront officiellement connus ce jour. Pour la plateforme présidentielle Irmar, le choix des candidats repose sur leur assurance d’être élus. Raison pour laquelle la plateforme n’a pas de candidat dans certaines communes.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) publiera la liste définitive des candidats retenus aux élections communales ce jour. Tous les candidats seront alors fixés sur la suite du processus. Bien que l’Irmar dispose d’une très grande majorité de candidatures dans toute l’île, elle n’est pas représentée dans certaines communes.
Une situation qui n’alerte pas les membres. «Nous ne pouvons pas forcer les choses, nous n’avons pas de chiffres à atteindre pour les communales et nous avons l’obligation de bien choisir nos candidats», a indiqué le secrétaire national du parti TGV, membre de l’Irmar et non moins gouverneur de la région Analamanga, Hery Rasoamaromaka, hier à Ambohidahy, lors d’une rencontre avec la presse.
Il a expliqué la raison pour laquelle certaines communes n’ont pas de candidats de l’Irmar. «Nous avons le devoir de choisir des candidats qui sont fidèles et sûrs d’être élus», a-t-il souligné. En effet, certains candidats se sont déjà proposés à l’Irmar, mais se sont désistés plus tard en se présentant
en tant qu’indépendants. «Comment pouvons-nous faire confiance à ce genre de candidats et comment les électeurs pourront-ils élire de telles personnes ?», s’est-interrogé le gouverneur.
Intérêt général
Dans la course à la mairie de la capitale, l’Irmar a déjà choisi son candidat en la personne de Harilala Ramanantsoa et le gouverneur d’Analamanga a tenu à le souligner. Cela, contrairement aux rumeurs selon lesquelles la plateforme soutiendrait d’autres candidats. Quant à l’éventualité qu’un candidat de l’opposition puisse gagner les élections dans la capitale, Hery Rasoamaromaka en doute. «Comment peut-on développer la capitale si l’opposition est toujours là pour faire obstacles aux projets de développement ?», s’est-il demandé.
Quoi qu’il en soit, «La capitale ne devrait pas devenir un théâtre politique comme l’a indiqué le président de la République», a fait savoir le n°1 du TGV. Pour lui, les discordes politiques ne préservent en rien l’intérêt du pays. «La population est fatiguée, il est temps pour nous de nous entraider», a-t-il conclu.
T.N