La lutte contre l’insécurité se poursuit. Depuis le début du mois, la police a réussi à déjouer au moins trois attaques et éliminer cinq bandits récidivistes, rien que dans la capitale. La plupart de ces résultats sont les fruits de la collaboration de la population.
Les éléments du Service antigang (Sag) de la police nationale ont mis fin au parcours de Mika Kely et son acolyte, avant-hier vers 22h aux 67 Ha. Deux autres malfaiteurs ont réussi à s’enfuir.
Cette bande est composée de récidivistes en matière de braquages et d’attaques à main armée, notamment contre les cash points. Ayant reçu des renseignements sur la présence de Mika Kely et ses trois complices aux 67 Ha, hier soir, les éléments du Sag se sont immédiatement rendus sur place. Ils sont tombés nez à nez avec les quatre hommes à moto, qui conspiraient à réaliser leur énième attaque à main armée.
Une fusillade a éclaté près de la pharmacie Mamy, à l’issue de laquelle les policiers ont pris le dessus. Ils ont retrouvé sur les corps des deux malfrats tués, un pistolet automatique avec une balle dans le chargeur et un long couteau.
Au moins cinq bandits tués dans la capitale depuis le 1er octobre
En tout cas, cette attaque avortée d’avant-hier a une fois de plus prouvé l’importance de la collaboration de tous dans la lutte contre l’insécurité. La police a invité tout un chacun à la signaler en cas de découverte de faits ou d’individus suspects. Cela lui permet d’intervenir à temps et de déjouer ainsi les plans des malfaiteurs.
La neutralisation de deux bandits à Ampasanimalo, dans la soirée du 1er octobre, en est d’ailleurs la preuve. En effet, l’Unité spécialisée d’intervention (USI) de la police a également été informée de la présence de deux hommes suspects dans la partie de Tsiadana-Ampasanimalo.
Les policiers se sont rendus sur place et ont rencontré le duo à Ampasanimalo près de la Pharmacie Hanitra. Un affrontement a été inévitable, durant lequel un policier a été blessé par balle. Les collègues de ce dernier ont réussi à abattre les deux malfrats et mettre la main sur un revolver.
Quatre jours après, les hommes de la Compagnie urbaine d’intervention (CUI) et de l’Unité d’intervention rapide (UIR) du commissariat central de Tsaralalàna, ont également éliminé un détrousseur récidiviste ayant écumé Anosibe et ses environs depuis des lustres. Cette fois, ils ont mis la main sur le couteau utilisé par ce malfrat durant ses forfaits.
LR