Insécurité à Toamasina: l’OMC met en garde contre la désinformation

Face l’insécurité dans la ville du Grand port, les désinformations amplifient la psychose chez la population. A ce sujet, l’Organe mixte de conception (OMC) a tenu hier, une réunion avec les responsables de la région Atsinanana et la Justice, à l’issue de laquelle un point de presse a eu lieu pour mettre les journalistes au parfum.

Les responsables de l’OMC de Toamasina et de la région Atsina­nana ainsi que de la Justice, ont donné un point de presse, hier pour mettre les choses au clair. Ils ont notamment mis en garde les utilisateurs des réseaux sociaux face aux désinformations et prévenu ceux qui s’entêtent à les propager qu’ils vont prendre les mesures qui s’imposent.
Ds chiffres ont défrayé la chronique, ayant fait état de 227 morts à cause de l’insécurité à Toamasina durant les mois d’août et septembre. Contactée hier soir, la source de ce bilan a indiqué qu’il s’agissait du nombre de personnes décédées des suites de l’insécurité sanitaire, l’insécurité alimentaire et bien sûr, de l’insécurité tout court.
Quoi qu’il en soit, les ré­seaux sociaux ayant relayé ces informations qui parfois, sont sorties de leur contexte, ont déclenché la panique au sein de la population. Il a notamment été indiqué que 99 de ces cas de décès se sont produits durant le mois de septembre, c’est comme si les bandits avaient tué trois personnes par jour durant le mois écoulé.
En outre, l’OMC a indiqué renforcer la surveillance et les patrouilles durant la journée et surtout la nuit. Une manière pour les responsables de rassurer la population tamatavienne après ces multiples attaques tant au couteau qu’à main armée. Ils appellent à la collaboration de tous dans cette lutte.
Encore faut-il rappeler que les habitants de Toamasina ont vécu ces derniers temps dans la terreur à cause de différents actes de banditisme sur place. De leur côté, les Forces de défense et de sécurité travaillent d’arrache-pied pour rétablir l’ordre.
Parmi les faits récents, l’attaque au couteau ayant blessé grièvement la gérante de cash-point, mercredi soir à Tanamakoa. Cette dernière a d’ailleurs succombé sur son lit d’hôpital, vendredi. Les gendarmes n’ont pas attendu longtemps pour capturer l’un des assaillants au même quartier. Mais, le concerné a essayé de s’enfuir, obligeant les forces de l’ordre à lui tirer dessus, le tuant sur le coup.

Rakoto

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