Un homme âgé de 23 ans, a été déféré au parquet du tribunal d’Anosy, hier, au terme de sa garde à vue auprès du Service central de lutte contre la cybercriminalité de la police. Il est inculpé dans une affaire de sextorsion en ligne, appelé également chantage à la Webcam.
Son mode opératoire est le même. Ce vingtenaire crée un faux profil d’une femme séduisante en utilisant des photos volées ou montées de toutes pièces. Puis, il contacte ses victimes, toujours des hommes en leur proposant, au fil de la discussion, des échanges en vidéo ou des photos à caractère sexuel. Et ceux qui mordent à l’hameçon, c’est-à-dire acceptent ces échanges intimes, reçoivent un message de l’escroc pour leur signifier qu’ils ont été enregistrés, tout en révélant son vrai visage d’homme, pour les faire chanter.
Tombés dans le piège, les victimes sont dans la tourmente car l’escroc menace de divulguer les enregistrements compromettants publiquement ou à leurs proches si on ne lui verse pas une certaine somme d’argent. Dans la majorité des cas, l’escroc arrive à ses fins. Il a réussi à soutirer à chacune de ses victimes, une trentaine; la somme de 20.000 à 700.000 ariary
Mais à force de jouer avec le feu, on finit par se brûler, dit-on. Les éléments du Service central de lutte contre la cybercriminalité de la police à Anosy ont réussi à localiser l’escroc et l’ont capturé à Tanjombato, mardi.
LR