Chaque année, le Forum francophone des affaires (FFA) décerne un prix à une entreprise générant plus d’impact. Cette fois, le Prix de la Francophonie économique a été attribué à Eileen Akbaraly, fondatrice et CEO de Made for a Woman qui soutient l’autonomisation des femmes malgaches dans le domaine de la mode et de l’artisanat.
«Il est possible de conjuguer réussite et responsabilité», déclare Eileen Akbaraly, fondatrice de Made for a woman, lors de son discours durant la remise du Prix de la Francophonie économique, le 5 octobre, à l’Hôtel Intercontinental de Paris. Cette entreprise a été fondée en 2019 dont le but est de soutenir l’artisanat local, surtout la filière raphia et de moderniser ce secteur afin de pouvoir conquérir davantage de marché, surtout au niveau mondial.
L’objectif est ainsi atteint, parce qu’actuellement, Made for a woman collabore avec des grandes marques de mode, comme Chloé, Fendi, Swatch, Rinascent… Cette ascension et réputation ont permis d’améliorer la qualité de vie des femmes malgaches en situation de vulnérabilité et marginalisées, à travers un modèle entrepreneurial durable et éthique.
«Cette reconnaissance couronne les efforts constants de son entreprise en faveur de l’autonomisation des femmes malgaches et de la promotion de l’artisanat local», extrait du communiqué de presse.
Des collaborations avec des grandes marques de mode
««Nous avons commencé à six, dans un petit atelier. Notre production était exposée dans un showroom en Italie», raconte Eileen Akbaraly dans une interview avec la presse internationale. C’est ainsi qu’elle a été repérée par des professionnels dans le domaine de la mode comme Vogue Italia. Ensuite, Made for a Woman commence à se faire un nom puis obtient en 2022 le statut de certification WFTO ou organisation mondiale du commerce équitable.
Depuis, des grandes marques de luxe ont contacté la société et manifesté leur volonté de soutenir la cause. «Ça peut sembler incroyable, mais c’est Chloé qui m’a directement contactée via notre page Instagram», déclare Eileen Akbaraly, la reine malgache du raphia de luxe.
«J’ai grandi dans un monde de contrastes, et cela m’a toujours poussé à vouloir agir. Je n’ai jamais accepté les profondes inégalités sociales, et cela m’a beaucoup marqué en grandissant à Madagascar», confie-t-elle.
Holy Danielle