Rallye – Championnat de Madagascar 2024: Mathieu Andrianjafy sacré champion avant le terme

Mathieu Andrianjafy (Subaru) est sacré champion de Madagascar de rallye 2024 avant la fin du championnat en novembre, suite à sa précieuse deuxième place lors du 45ee Grim de ce week-end. Il est déjà vainqueur des trois premières manches du championnat.

C’est fait. Vainqueur des trois premiers rallyes de la saison, puis deuxième lors du 45e Grim, support de la quatrième manche du championnat de Madagascar de rallye, di­manche, Mathieu Andrian­jafy faisant équipe avec Andry Tahina Rakotomalala An­drianjafy, est assuré de remporter le titre national, avant le dernier rendez-vous de la saison, prévu en novembre.
« On est mathématiquement de nouveau champion de Mada­gascar des rallyes en attendant les résultats officiels de la Fédé­ration sports automobiles de Madagascar, après la dernière manche », jubile le champion sur sa page Facebook. Avant d’ajouter « Félicitations à Faniry et Mahents pour leur victoire incontestable ».

Battre le record

L’Enfant terrible possède en effet 95 points d’avance sur son dauphin, Fred Rabe­koto. Il a donc creusé largement l’écart, sachant qu’il ne reste qu’une seule et dernière manche, dont 80 points au maximum en jeu, en novembre.
Il s’agit donc d’un cinquième titre national pour Mathieu, après ceux rem­portés en 2007, 2013, 2022 et 2023, lui permettant de battre le record de Jean-Yves Rana-rivelo dit Joda qui a quatre titres à son effectif ( 1998, 1999, 2004 et 2010). L’équi­page Mathieu- Andry Tahina est d’ailleurs le seul à avoir remporté trois titres consécutifs.
Pour en revenir à la course du week-end, Mathieu est fier de sa précieuse deuxième place après une bonne gestion des trois journées.
« Une belle attaque sur la belle spéciale de Farahantsana nous a permis de rentrer P2 après les deux spéciales de la première journée. Samedi en direction de Mantasoa, nous avons eu une matinée sans encombre, contrairement à un après-midi beaucoup plus mouvementé, fissure sur la pédale d’accélérateur vers la fin de la 1ère spéciale de la boucle qui empêche le papillon de s’ouvrir complètement. On n’a exploité que 30% de la puissance de la Subaru. Une grosse gestion s’impose sur les 90 kms d’ES restants le dimanche. Les spéciales n’étaient vraiment pas très jolies. On s’en est sorti sans problème et on est rentre tranquillement sur la dernière liaison jusqu’à ce que le sélecteur de vitesse nous lâche un kilomètre avant l’arrivée au CCI Ivato, mais on est parvenu encore à passer les rapports. Faut avouer qu’on a été chanceux sur ce coup », raconte-t-il.

Soafara Pharlin

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