Réseau interconnecté d’Antananarivo : deux groupes de la Tac à Ambo­himanambola à la rescousse

Pour atténuer les conséquences de la crise énergétique dans l’Analamanga et les régions alimentées par le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), deux groupes thermiques de la TAC à Ambohimanambola, sont mis en service, durant les heures de pointe, fournissant 30 MW supplémentaires.

«Toutefois, cette solution temporaire est coûteuse. Mettre en service deux groupes de la TAC nécessite 14.000 litres de gasoil par jour et génère des dépenses journalières de 200 millions d’ariary, soit 7 milliards d’ariary par mois », a soulevé le ministre de l’Energie et des hydrocarbures, Jean-Bap­tiste Olivier, devant la presse hier.
Il a déclaré que la demande en électricité atteint un pic de 250 MW en soirée, avec un déficit de production allant de 30 à 45 MW, soit près de 25 % des besoins. D’où les délestages fréquents, impactant sévèrement l’économie locale et le quotidien des abonnés de la Jirama.
« Malgré ces efforts, le problème persiste et on envisage d’autres solutions comme les pluies provoquées », a précisé le ministre. Sachant que la centrale hydroélectrique d’Andekaleka ne fournit actuellement qu’entre 30 à 40 MW par jour sur une capacité de 120 MW.
A plus long terme, la mise en service d’une centrale thermique de 105 MW à Ambohimanambola, initialement prévue pour 2022, est attendue en juin 2025. Ce projet vise à réduire la dépendance de la Jirama envers les prestataires privés et à stabiliser l’approvisionnement électrique durant les périodes d’étiage. Cepen­dant, les retards accumulés dans la finalisation des travaux, soulèvent des inquiétudes quant à la capacité de cette infrastructure à répondre rapidement aux besoins croissants de la région.

Arh.

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