Réseaux de spoliateurs, réseaux de trafics, réseaux de kidnappings, réseaux de vols…c’est tout un réseau que l’Etat doit démanteler pour garantir la sécurité dans le pays et afin de permettre à la population de dormir sur les deux oreilles. Pour en venir à bout, il faudra la collaboration, mais surtout une bonne volonté des responsables. Face aux armes et sous pression de toute part, les simples citoyens restent impuissants et ne savent plus à quel saint se vouer.
Un autre réseau à démanteler également, qui ne dit pas son nom, est celui agissant au sein de l’Assemblée nationale. Un réseau de pression et de lobbying pour défendre les intérêts des députés, capable de faire plier le gouvernement à tenir une session huis clos. Comme il fallait s’y attendre.
Une habitude ou une mauvaise habitude, c’est selon. Auparavant, il n’est pas rare de voir les représentants du peuple monter au créneau et réclament des séances à huis clos, loin des regards, pour mieux défendre leurs intérêts d’abord et avant toute chose. Et apparemment, l’actuelle Législature semble emboiter le pas à leurs prédécesseurs, sans être embarrassés et se soucier de ce que la population pense.
Alors que leur mandat débute à peine, les députés dictent déjà leur loi. Autant dire qu’ils sont en position de force pour négocier leurs divers avantages sans quoi ils vont donner du fil à retordre au gouvernement. Et tout le monde sait de quoi il s’agit.
Qu’à cela ne tienne, le réseau de la Jirama tient également toute la population à la gorge. Le délestage et la pénurie atteignent leur paroxysme, mais malgré tout, les usagers doivent payer les factures à temps, afin de ne pas être délestés pour une deuxième fois. C’est tout un réseau.
T.N
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