Les dés sont jetés. Les candidats aux communales et municipales n’attendent plus que le coup d’envoi de la campagne électorale, pour séduire les électeurs qui auront le dernier mot sur ceux ou celles qu’ils souhaitent diriger leur circonscription respective. Certains font déjà des descentes sur terrain, d’autres se préparent à des débats pour faire connaître leur programme et par ricochet, démontrer à tout le monde qu’ils sont les meilleurs parmi les concurrents.
Pour l’instant, ces candidats ne peuvent pas encore appeler les électeurs à voter pour eux, alors forcément il est encore tôt de dire qui mérite quelle place. N’empêche qu’entre un candidat parachuté au dernier moment, par exemple, et l’autre ayant déjà assumé le poste ne serait-ce qu’un laps de temps très court, le choix est vite fait. L’un joue le « ratsy tarehy mangata-bady ka ny anaran-dray no enti-mangataka » (Un moche qui demande une fille en mariage utilise le nom de son père pour convaincre) tandis que l’autre, « tsy hidera vady mahay mandihy fa ao ny sandry hilaza azy » (Ne pas faire l’éloge de la capacité de sa femme en matière de dance mais laisser ses bras la démontrer).
Dans la capitale comme dans d’autres communes, il y a ceux qui ont déjà prouvé leur implication dans le développement et ceux qui veulent tester pour ensuite ne chercher que leurs propres intérêts. Un tel scénario s’est déjà produit la semaine passée avec nos élus qui ont observé une séance à huis clos pour négocier l’obtention de tout-terrain, selon les bruits qui courent. Les prochains maires et conseillers municipaux/communaux auront-ils le courage et la volonté de prendre exemple du bon Samaritain raconté dans la Bible, pour sauver cette population malgache qui se trouve au fond du gouffre ? Ou, vont-ils choisir d’emprunter la voie du loup déguisé en agneau ?
Rakoto
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